Section I : La notion de DJP
Distinction DJP/ Procédure civile
Deux raisons :
1)
Le terme de procédure civile est trop
restrictif , cela signifie « avancer », donc il s’agit de la
manière de faire avancer le procès, or en réalité la matière étudiée dépasse le
simple avancement du procès car plus largement on s’intéressera a d’autre
règles qui viennent encadrer le différent juridique , le conflit, de son début
, pendant son déroulement, jusqu'à sa fin. Le terme droit judiciaire privé est
donc plus approprié.
2)
Le terme procédure est un peu péjoratif,
cela renvois au terme procédurier.
Le DJP poursuit deux objets principaux : le litige et le procès
A. Le litige
Il y a des synonymes : le
différent, la contestation, le conflit, plus précisément le litige se définit
comme un désaccord présentant un caractère juridique.
Ex : Une simple mésentente
entre voisin n’a pas un caractère juridique mais lorsque l’on subit un trouble
anormal de voisinage, ce trouble à un caractère juridique ex : Le professeur de piano qui joue
pendant la nuit.
Une fois que le litige est
né, une solution doit être apportée.
B. Le procès
C’est la façon dont le litige va
être tranché par la juridiction saisie.
Le procès a pour fonction de
trancher le litige par application des règles de droit.
Parfois le litige peut être
tranché par d’autres règles lorsque les parties prévoient le recours a un
arbitre qui peut trancher par application des règles de droit ou statuer en
équité dans ce cas, l’arbitre statue en tant qu’amiable compositeur.

L’encadrement du droit
judiciaire privé comporte de nombreuses règles.
Section II : Les caractère du DJP
A. Un caractère impératif
Au travers des institutions judiciaires l’Etat s’acquitte
d’un service public : La justice. Il est donc normal que les
règles de l’action ne justice et du déroulement du procès civil soient
impératives. Les parties ne peuvent pas y déroger librement.
Ce caractère impératif se
manifeste aussi par le fait que la violation d’une règle peut être invoque par
les parties au litige mais également pas le ministère publique ou encore
d’office par le juge.
Ce principe subit une
atténuation, les règles peuvent dans certains cas être contournées notamment en
cas d’arbitrage.
Ici on sort du Service public de
la justice pour entrer dans une justice privée.
Pour avoir recours à l’arbitrage,
il faut insérer dans le contrat une clause compromissoire par laquelle les
parties décident d’un commun accord de confier le litige qui pourrait survenir
entre eux à un arbitre.
C’est surtout en droit
commercial que cela se pratique,
normalement cela est interdit en droit civil sauf dans les rapports entre
professionnels Art 2061 C Civil.
B. Le caractère formaliste
S’adresser à la justice civile
implique de respecter un certains nombre de formalités qui constitue un corps
de règles déterminé souvent mal accepté.
En effet la multiplicité des
règles qui encadrent le procès alourdit son déroulement.
De plus, le fait pour un plaideur
de perdre un procès pour une question de procédure est mal accepté.
Distinction entre le droit substantiel et le droit
formaliste.
En réalité se caractère
formaliste est aussi vecteur d’une certaine sécurité pour le justiciable.
Exemple : Il y a un délai
pour faire appel d’une décision.
Si la décision ne mentionne pas
ce délai, elle est nulle.
Ce formalisme est donc aussi
vecteur d’une certaine forme de sécurité
Ihering : « ennemie jurée de l’arbitraire,
la forme est la sœur jumelle de la liberté. »
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