le respect de la légalité des incriminations en Droit Française


le respect de la légalité des incriminations

La légalité criminelle implique un texte préalable et de surcroit un texte clair et précis. La hiérarchie des normes impose et permet le respect de ces exigences. Il y a finalement un contrôle de la loi et un contrôle du règlement.

A)      Le contrôle de la loi :

Au 19ème, la loi a été placé tout en haut de la hiérarchie des normes et on n’imaginait pas de contrôler la loi.
Les choses ont changé, spécialement depuis la Consti de 58. La pyramide des normes donne à la loi une place intermédiaire, c’est la Consti au sommet. Il peut y avoir donc un contrôle de la loi par rapport à la Consti. La loi peut aussi être contrôlé par rapport à des textes internationaux, des conventions internationales et des conventions supra nationales mais pas mondiales non plus (CEDH) bref il explique de nbreuses normes au-dessus de la loi. Ces normes jouent un rôle en matière pénale.

1.       Le contrôle de constitutionnalité :

Le CC est le gardien des libertés et droits fondamentaux contenus dans le bloc de constitutionnalité. Le bloc de constitutionnalité est la norme juridique suprême et plusieurs de ses composantes intéressent le droit pénal : c’est le cas de la DDHC à texte pénal le plus important avec la légalité des incriminations et des peines, la nécessité des peines, la présomption d’innocence, … ; l’Art 34 de la Consti qui est un Art essentiel du droit pénal ; les PFRLR. Dans une décision du 29 août 2002 le CC dégagé un nouveau PFRLR : le principe d’autonomie du droit pénal des mineurs. Cela signifie que qu’on va contrôler la loi par rapport au bloc de constitutionnalité et à toutes ses composantes. Ce contrôle se fait de 2 manières : contrôle à la demande des parlementaires. Désormais, contrôle peu se faire sur un loi déjà publiée lors d’un procès pénale grâce à la révision de 2008 avec la QPC. Le domaine le plus important des QPC est en matière pénale. Il a par ex imposé la motivation des peines en matière criminelle. Il a par ex déclarer inconstitutionnelle tout le code de procédure pénale sur la garde à vue. A l’occasion d’un procès si la dispo est nvelle et si n’a jamais été contrôlé par le CC, un justiciable peut poser une QPC d’abord examinée par la juridiction et transmise aux plus hautes juridictions. Le CC se prononce et ensuite, il peut avoir abrogation ou pas de la disposition légale.
La matière pénale est sans doute dans laquelle le contrôle constitutionnel est le plus grand à il y a eu beaucoup de réformes liées à une QPC, celle du 20 juillet 2010 donnant lieu ensuite à la loi du 14 avril 2011. Le CC avait abrogé toute la garde-à-vue laissant un an au législateur pour réagir. La loi peut désormais être déclarée inconstitutionnelle à véritable pouvoir du CC.
La garde-à-vue, le droit pénal des mineurs la contumace ont été partiellement réécrit. Le CC a consacré le principe de proportionnalité des peines, la personnalité des infractions pénales, … Certains de ces principes s’appliquent également aux autorités administratives indépendantes comme le CSA ou l’administration des marchés financiers.

2.       Le contrôle de conventionalité :

B)       Le contrôle du règlement :


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