Les
oppositions à la célébration du mariage
Soit on va l’empêcher par l’autorité qui est censé de
le célébrer, donc par l’officier d’état civil, lorsqu’il constate qu’un mariage
qui lui est présenté ne rempli pas les conditions de formation posées par les
textes. C’est une obligation normalement pour l’officier d’état civil,
lorsqu’il est en mesure de constater qu’une des mesures fait défaut, de refuser
la célébration.
L’officier d’état civil doit également refuser de
célébrer le mariage lorsqu’il reçoit une opposition à mariage. L’opposition à
mariage est un acte juridique, qui exige un certain formalisme, car il faut un
acte d’huissier. Cet acte est réalisé par une personne qui va pouvoir former
l’opposition, avertissant l’officier d’état civil d’un empêchement à mariage.
Le droit de faire opposition à mariage est réglementé par le Code Civil, et
appartient à certaines personnes. Il y a un certain nombre de personnes qui a
le pouvoir de former opposition, et cette liste de personnes se voit attribuer
des cas particuliers.
-
Les père
et mère, ou à défaut les ascendants de la personne, peuvent former opposition
pour tout motif.
-
Les
collatéraux (frères et sœurs, oncles et tantes), qui vont pouvoir former
opposition sur le défaut de consentement, tout particulièrement sur l’état de
démence de la personne. Ils vont donc pouvoir soulever ce défaut de
consentement pour pouvoir s’opposer au mariage.
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Les
tuteurs ou les curateurs vont pouvoir former opposition à mariage si l’exigence
des autorisations préalables n’a pas été donné pour célébrer le mariage.
-
Le
conjoint d’un des futurs époux va pouvoir faire opposition pour soulever la
bigamie.
-
Le
ministère public. Il a une possibilité de soulever presque tous les cas :
défaut d’âge, absence de consentement, l’inceste, la bigamie, les risque de
violence, les règles de forme.
En cas d’opposition, l’officier d’état civil doit
sursoir à la célébration du mariage. Il devient alors possible pour les époux
qui veulent vraiment se marier de demander une main levée de l’opposition. Il
n’y a qu’une seule voie de recours possible, c’est la voie juridictionnelle.
Cela les oblige à saisir le TGI pour demander au juge judiciaire de se
prononcer sur le bienfondé de l’opposition.
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