Chapitre 2 : la
suppléance de la peine par les mesures de suretés
La personne n’a pas été condamné on est dans le cadre
d’une abolition du prononcé.
Depuis la loi du 25 février 2008, les personnes qui ont
vu leur discernement aboli au moment de l’infraction.
On va mettre en place des mesures de sûretés on va en
avoir deux types :
I.
L’admission en soin psychiatrique
judiciaire
Cette ASPJ il s’agit de l’hospitalisation d’office.
A.
La définition de l’ASPJ
Il s’agit ici de l’hospitalisation complète de la
personne dans un établissement psychiatrique selon les modalités prévues à l’article
L3222-1 du Code de la santé publique (CSP). Ou c’est également possible sous la
forme de soin ambulatoire dès lors dans ces deux cas qu’une expertise figurant
au dossier médical établie que les troubles mentaux de l’intéressé nécessite
des soins et compromettent la sûreté des personnes ou portent atteinte de façon
grave à l’ordre public.
A.
Sa durée
La durée initiale est de 3 mois et elle va pouvoir être
renouvelé pour une durée équivalente de 3 mois par le préfet. Après ce premier
renouvellement, les renouvellements vont de 6 mois en 6 mois et c’est toujours
le préfet qui renouvelle. C’est le JLD qui contrôle (ne peut être le JAP car..)
cette mesure. Tout d’abord il a l’obligation d’intervenir dans les 6 mois à
compté du placement en hôpital psychiatrique et par la suite, le JLD peut soit
se saisir d’office pour mettre un terme à cette mesure si il estime qu’elle ne
se justifie plus soit alors c’est la personne concernée qui va pouvoir saisir
le JLD on parle de main levée pour ordonner celle de la mesure. Si le JLD
estime qu’elle doit avoir lieu : durée indéterminée : une durée perpétuelle..
II. Les diverses
mesures de l’article 706-136
Quand on est pas en hôpital psy ces mesures vont pouvoir
s’appliquer. Elles sont assez communes et qu’on retrouve à différents stades de
la sanction pénale c’est l'ensemble des interdictions qu’on peut prononcer
notamment dans le cadre d’un sursis avec mise à l’épreuve, interdiction d’entrer en contact avec la
victime, interdiction d’apparaitre dans tout lieu spécialement désigné,
interdiction de détenir, porter une arme, d’exercer une activité pro en lien
avec l’infraction qui a été commise, suspension du permis de conduire,
annulation du permis ect.
Ces mesures vont pouvoir être prononcé pour une durée de
10 ans en matière correctionnelle et de 20 ans en matières criminelles on se
qu’on prit s’agissant des délits 10 ans d’emprisonnement.. C’est le JLD qui est
compétent pour suivre cette mesure et surtout en ordonner sa main levée on peut
saisir ce JLD pour mettre un terme à cette mesure mais on va avoir un délais de
carence de 6 mois entre ces deux demandes. Et en cas de non respect de ces
mesures l’article 706-139 prévoit une peine de 2 ans d’emprisonnement et de 30
000 euros d’amende sous réserves des dispositions de l’article 122-1 du CP.
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