INTRODUCTION AU DROIT ET AU
VOCABULAIRE JURIDIQUE
Semestre 1 : Introduction au
Droit et au vocabulaire juridique (une approche générale du Droit, droit
objectif)
Semestre 2 : Introduction aux
droits et au vocabulaire juridique (plus appliqué, etc…)
L’importance du vocabulaire est
primordiale.
Compléter le cours.
Bibliographie :
- Deumier
Pascale, Introduction au droit,
LGDJ, 3ème édition, 2015, 357 pages.
-
Druffin-Bricca Sophie et
Henry Laurence-Caroline, Introduction
générale au droit, Gualino, Mémentos LMD, 12ème édition,
2018-2019, 256 pages.
-
Cornu Gérard, Vocabulaire juridique, PUF,
Quadrige, 12ème édition, 2018, 1 103 pages.
-
Cabrillac Rémy, Dictionnaire du vocabulaire juridique,
Litec, LexisNexis, 2018, 416 pages.
Examen (semestre 1) : - Questionnaire à réponse rapide, 20
questions, de connaissances (+ 1 point, mais ne peut pas enlever de points,
plusieurs réponses peuvent être correctes)
Rigueur juridique : pouvoir utiliser le bon
terme juridique de façon extrêmement chirurgicale.
Plan du cours :
I/ Du Droit (en
général) (A/ en tant que système, le Droit en tant qu’ensemble de normes,
etc…)
(B/ les mots du Droit, les
classifications, etc…)
II/ De la langue et de l’organisation du Droit (en général) (vocabulaire,
étymologie…)
I/ Du Droit
Le terme de Droit étant en réalité
dans la langue française de façon extrêmement fréquente pour désigner des
réalités distinctes, possiblement les unes avec les autres, mais pas
parfaitement synonymes. Le Droit peut être un nom, un adjectif, et il est
grammaticalement aussi un adverbe. Dans l’expression « marcher
droit », le droit n’est pas un adjectif, il est un adverbe du mot
« marcher ». On va l’utiliser en tant que nom.
En termes de nom :
-
1ère exception dans le cadre duquel le mot
est utilisé pour renvoie à une somme d’argent (droits d’entrée au théâtre,
droits de douane…)
-
2nde exception : quand on l’utilise
pour désigner du pouvoir (« j’ai le droit de… », etc…)
-
3ème exception : produire du pouvoir
sur quelqu’un (« j’ai du droit sur mon chien », etc…)
-
4ème exception : peut évoquer un
ensemble de principes, de règles, de normes, de notions, de régimes qui
régissent les rapports des Hommes entre eux. (« une société civilisée doit
être régit par le Droit plutôt que par la force » « dans cette
affaire, c’est le Droit qui a triomphé »)
-
5ème exception : sens juridique. Il
peut être utilisé pour désigner des règles juridiques applicables, mobilisables
par un juge, dans un Etat donné et un instant donné. Il désigne alors la
législation en vigueur dans un pays (droit positif).
-
6ème exception : utilisation du mot
comme utilisation de sciences qui a pour objet l’utilisation scientifique du
Droit (« faculté de Droit » ou « professeur de Droit » …)
Expressions sportives qui utilisent
le mot « Droit » : « le crochet Droit » (boxe) « marquer
du Droit » (football)
Ce qui pourrait être considéré comme
étant au centre de cette affaire, c’est :
-
Le Droit c’est un discours, une langue très structurée ;
-
En terminologie, « Droit objectif »,
« droit positif » et « droit subjectif » n’ont pas le même
sens. Droit objectif : c’est le droit en général, l’ensemble des règles capables
d’organiser le collectif. Droit positif : désigne un droit
particulier du droit objectif. C’est l’ensemble des règles applicables dans un
Etat donné en un instant donné. Droit subjectif : qu’on oppose au
droit positif. Qui est en relation avec le sujet. « Subjectif » de
l’ordre du sujet. Les droits subjectifs sont les droits associés au sujet.
-
Ne pas confondre les mots les uns les autres.
Si on prend la question du Droit en
général, il sera d’abord question du nom du Droit. De ce point de vue,
on étudiera d’abord le phénomène social et politique du Droit, puis les normes
applicables du Droit. Chapitre I :
L’approche phénoménologique et systémique du Droit / Chapitre II :
L’approche normativiste du Droit
Chapitre I : L’approche
phénoménologique et systémique du Droit
Le droit, en tant que réalité,
au-delà de son aspect métaphysique, en tant que réalité physique, est un fait,
et qui confie en l’universalité. Toutes les sociétés produisent un phénomène de
Droit. L’anthropologie qui le révèle, vous prenez un individu sur une île, il
ne fait rien, vous prenez 3 individus, soit ils s’entretuent, soit ils
produisent du Droit en solution à leurs difficultés. C’est vrai partout, mais
ça ne concerne que les humains. Il y a des animaux qui sont organisés entre
eux, mais pas de Droit. Le Droit existe de la même façon en Chine qu’il existe
en Angleterre. Là où il y a société il y a Droit.
Section 1 : le Droit en tant que phénomène social et politique
Section 2 : Le Droit en tant que système d’organisation du réel collectif
Chapitre
II : L’approche normativiste du Droit
C’est l’approche qui peut être
considérée comme étant le plus au cœur de la science juridique qui consiste à
concevoir le Droit comme un ensemble organisé de normes juridiques.
En conséquence de quoi, elle peut
inviter à concevoir une approche positiviste du Droit. L’approche normativiste
du Droit facilite, légitime l’approche positiviste.
L’approche normativiste est une
approche incontournable, mais ce n’est pas la seule. Quand on l’emprunte, il
est possible de distinguer 2 niveaux :
-
Il est possible de distinguer les caractéristiques
-
Elle permet, de façon plus précise, plus objective, de
comprendre quelles sont les finalités normatives du droit.
Section 1 : Les caractéristiquesélémentaires des normes juridiques
Section 2 : Les fonctionsprincipales des normes juridiques
TITRE II : De la langue et de l’organisation du Droit
On étudie assez rarement le Droit comme une langue, or c’est aussi son cas. Pour étudier le chinois, il faut savoir parler chinois. C’est pareil pour le Droit. Comment puis-je comprendre quelque chose si je ne le comprends pas ?
La langue c’est une chose, la langue c’est aussi la gestuelle, l’art, la culture.
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